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Découverte d'un village Bidayuh

Après avoir visité le centre de Semenggoh, nous prenons la direction du village Bidayuh de Saloma, notre guide, où nous passerons la nuit.

Bidayuh? quesako ?


Note: Les autochtones de Bornéo sont appelés 'Dayaks' mais ces derniers sont divisés en plusieurs tribus. On distingue les Dayaks de la mer et les Dayaks de l'intérieur. Les premiers sont connus sous le nom d’Iban, les seconds sous celui de Bidayuh. Ces deux peuples dayaks sont originaires du Kalimantan indonésien. Ils ont immigré au Sarawak à partir du début du XIXe siècle. Les Ibans (30 %) sont répartis dans l'ensemble du Sarawak, mais les Bidayuh (8 %) sont concentrés principalement dans la région de Kuching.


Nous faisons une pause "goûter" à 11h dans un petit village. Nous y dégustons le fameux Laksa et Columi (+ de détails ici). Cette pause goûter s'est au final transformée en pause déjeuner. Une heure plus tard, nous arrivons dans un village voisin de celui de Saloma pour visiter une Longhouse.


Note: Une Longhouse, comme son nom l'indique, c'est une maison longue généralement sur pilotis qui est divisée en plusieurs appartements au même niveau. Chaque porte appartient à une famille bien que la cuisine et la terrasse soient communes. Pour les longhouses Bidayuh, le matériel de construction le plus utilisé est le bambou. Les familles qui cohabitent ont généralement un lien de parenté. D'antan, c'était une nécessité de vivre les uns à côtés des autres pour des raisons de sécurité notamment.


Après cette visite du village de Simuti, direction Sadir, le village de Saloma.

Rencontre avec ses parents, un accueil chaleureux et sourire aux lèvres nous est réservé :-). Saloma nous présente la maison et "notre étage privatif" avec 3 chambres, salle de bain (avec douche soit au seau soit au "robinet de bambou" (c.f Photo), ah oui, j'ai oublié de préciser qu'il n'y a que de l'eau froide) et le salon avec , en prime, des HAMACS! :-D. Les 2 couples français que j'accompagne décident de se reposer un peu. J'en profite pour parler à Saloma (qui parle très bien anglais) et lui poser des questions pourquoi a t-elle décidé d'ouvrir cette chambre d'hôte, ces parents ont-ils toujours été d'accord, comment les villageois ont-ils ressenti l'arrivée de touristes...? Elle m'a donc laissé savoir qu'en effet les villageois parlaient beaucoup sur sont activités et n'étaient pas très réceptifs, contrairement à ces parents qui ont toujours étaient ravis d'accueillir des gens. Puis finalement, les villageois s'y sont faits et ça ne les dérange plus. Lorsqu'on traverse le village nous sommes plutôt accueillis avec le sourire. D'autre part, Saloma a décidé de promouvoir sa chambre d'hôte que par l'intermédiaire de l'agence Bornéo à la carte pour restreindre le nombre de visiteurs et ne pas en faire un village hyper touristique. Elle veut rester authentique même si oui en effet la modernité les rattrape: il y a des routes goudronnés, la plupart ont l'électricité etc. En fin d'après-midi Saloma nous fait la visite du village, de l'école (très moderne d'ailleurs car ils ont remporté beaucoup de concours afin d'obtenir des aides financières par le gouvernement), et de la flore.

A notre retour, sa mère nous avait préparé un repas "banquet" avec comme base, du riz et 4 accompagnements différents. 70% des produits venaient de leur ferme (riz, citrouille...) et 30% de la jungle sauvage (sorte d'épinard sauvage, pousse de bambou...). C'était superrrrr bon !


Nous profitons d'une balade nocturne pour voir des lucioles, crickets, et SERPENTS ! Oui Saloma a juste failli marcher sur un serpent venimeux ! Il n'était pas très gros mais venimeux et en position d'attaque ! C'était l'attraction du soir. Bref, une douche froide et hop au lit (passer d'une langue à une autre toute la journée n'est pas vraiment de tout repos ^^).


Le lendemain, Saloma nous emmène voir deux cascades et nous explique la faune et flore environnante. On se rend alors compte que la nature est vraiment bien faite puisque ce dont on a besoin est à porté de main et naturel. Une journée très instructive. D'autre part, mes clients ont beaucoup voyagé, j'apprends également beaucoup de choses avec eux.

Un autre bon repas nous attend avec en prime la visite de la nièce de Saloma et de sa Grand-Mère qui "pète encore la forme". C'est l'occasion de prendre une super photo: 4 générations de femmes Bidayuh ! Entre temps, je vois un panier rempli de fruits (sorte de lytchee sauvage) et je me dis tiens allez essayons de voir si c'est facile à porter ! Quenini ! Le panier se porte grâce à un bandeau que l'on place au niveau de la tête, je ne vous pas dit pas, la nuque en prends un coup ... Je fais l'aller-retour par les escaliers, une fois arrivée en haut j'étais bien contente de me débarrasser du panier. En tout cas, ça les a tous fait bien rire y compris la Grand-Mère. C'est dans ces moments là qu'on se rends compte que leur vie n'est pas facile : faire les aller-retours à la ferme sous la chaleur, le panier qui pèse et des tongues qui font office de chaussures de marche...


Il est temps de dire aurevoir à la famille de Saloma (mais j'aurais sûrement l'occasion de les revoir puisque Saloma n'est autre que ma voisine de maison à Kuching :-) ).

Nous déposons les clients à leur hôtel en centre ville de Kuching et hop direction la maison pour une petite sieste.


Mots que j'ai retenu en Bidayuh:

Kampung = Village

Mandiii = hmm c'est bon

Mouk= Grand-Mère


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